Aujourd'hui, j'avais juste envie de rendre ce tout petit hommage à un être qui a beaucoup compté pour moi dans mon passé de communicante, vingt ans plutôt...
Ce blogueur qui, le premier hors de ma sphère privée, m'a fait prendre conscience de la petite musique qu'il aimait lire dans mes posts quand je bloguais sous le pseudo @MissADN dès 2005, dans mes Chroniques d’une Reconversion Annoncée.
Ce marketeur qui m'a incitée à modifier ma signature manuscrite en me donnant mon premier cours de graphologie, lors de notre seconde rencontre physique à l'Hortensia..
Ce rédacteur hors pair qui m'a patiemment tenu la main pour amender bon nombre de mes écrits et interventions professionnels.
Cet éditeur qui m'a houspillée mille fois parce que je refusais, obstinément, de lui donner à paraître mes écrits épars sur mes blogs, pour lancer sa collection "écrits personnels" aux @EditionsKawa. No regrets !
Cet influenceur qui m'a sortie du fond de mon lit, un samedi de dépression parmi tant d'autres, pour participer avec son compère @ppc, bénévolement pendant des mois, à cette si belle aventure de @weliketheword. Aventure qui m'a valu d'être recrutée pour fonder from scratch une des premières académies de social media manager. No regrets !
Ce débusqueur de talents, que de là où il oeuvre à présent, je ne remercierai jamais assez pour avoir osé publier le premier livre autobiographique de mon écrivaine de fille. Grâce à son audace éditoriale, ce témoignage vivant a pu aider et aide encore, dix ans plus tard, des personnes, malades et aidants, en souffrance mentale.
Cet expert-créatif de la fidélisation client et du social media qui m'a appris toutes les ficelles pour surfer sur la vague du marketing digital.
Nous nous sommes beaucoup aimés d'affection tendre avec ce vieux fou d'HK. Il avait l'âge de mon papa et a bien souvent fait office de figure paternelle et de guide spirituel après le décès de mon père en 2012. Il m'a planté dans le coeur le mot "sérendipité". J'en ai fait un art de vivre et depuis, je l'ai beaucoup arrosé. On s'est quittés un peu brouillés sur la fin, HK et MissADN. Une brouille ridicule d'humains incarnés têtus et orgueilleux. J'ai bien pleuré quand j'ai su, avec beaucoup de retard, qu'il avait pris son ticket pour les Mondes Supérieurs au cours de l'été 23. Je retire les épines et je ne garde que la délicatesse des roses effleurées ensemble.
Cet Henri-là fait partie de ceux qui flânent dans l'antichambre de mon cabinet d'écriture. Je sens parfois sa vibration trépidante, sans l'attendre vraiment. Nous avons l'éternité pour nous graffiter des mots tendres et joyeux sur un air de clarinette que, je suis sûre, il caresse encore avec talent. Un jour prochain, quand il aura fini de se reposer et de se réparer des lourdeurs karmiques de cette vie-ci, il poussera la porte de mon coeur et me lancera de son ton malicieux de vieux gamin effronté :
- Mais qu'est-ce que tu fous là ?
Et je répondrai simplement...
- Tiens bonjour, Monsieur Kaufman !
Je ne suis pas pressée, il franchira le seuil un de ces matins, sans rendez-vous préalable, je le sens de source sûre.
D'ailleurs... N'est-il pas déjà entré sans se faire annoncer ?
#LesSuprêmesAmours
fragments épars...
11 juin 2025